Galeries et installations
-
RESONANCES
Deux installations picturales et musicales…

Dans les combles d’une bâtisse du XIXème siècle, qui a pour fonction d’être une salle d’apprentissage musical et de répétition, 50 toiles carrées (1m x 1m), rythment l’espace et les murs.
Lieu et toiles se font ici échos et syncopent leurs harmonies et/ou dissonances.
Chaque toile nous renvoie à la perfection de la mesure musicale à quatre temps.
La précision de leur mise en scène accentue l’effet syncrétique.
La musique nait d’un lyrisme métaphorique qui se construit sur les fondements
d’une sensualité mathématique. La rigueur mathématique est exprimée ici par
la géométrie qui réutilise et s’approprie les éléments graphiques du solfège.
Pascal di Péri est lui-même musicien de jazz…
La sensualité elle, s’exprime au travers de la présence féminine.
Le corps féminin vient s’associer, se superposer ou se dissoudre dans les vagues rythmiques qui ordonnancent chaque toile.
L’ensemble nourrit l’évocation de la portée, de la partition, de l’œuvre…
Comme si cet espace résonait de toutes les musiques qui y ont été jouées…
Il est vibrant de toutes ces harmonies, contrepoints et autres accords qui se répondent dans une symbolique graphique entièrement dédiée à cette
art majeur.
Pascal di Péri a renouvelé cette installation sous un barnum géant qui accueille des concerts…
Du sol à la charpente s’orchestrent des polyphonies d’émotions, réinterprétées là, par le silence d’un regard symphonique…
Triptyque

" Frères humains qui avec nous vivez... "

Dans son poème, François Villon faisait parler les morts en un appel à la charité chrétienne. Les pendus exhortant d’abord les passants à prier pour eux, puis dans cet appel, la prière se généralise à tous les humains… Pascal di Péri rend un hommage fervent à ce poète et prend la liberté de figer dans le présent
son titre initial qui de : « … après nous vivez…», devient : « … avec nous vivez…».
Ce faisant il actualise le macabre de la torture et l’impuissance de l’individu seul, face à l’oppression des pouvoirs indignes qui asservissent les peuples par la force. Ce titre conjugue symboliquement à toutes les époques d’un présent universel cet absolutisme méprisable.
Une œuvre puissante, d’une rare expressivité. C’est un choc ! Le spectateur ne peut que vaciller sous l’impact explosif de son pouvoir émotionnel. Implacablement elle captive les sens et les soumet à son effroi. Cette horreur diffuse les sortilèges de son pouvoir à partir des fondements conceptuels de son thème, de la structuration de sa composition, de l’épaisseur de sa matière picturale, et de sa palette minimaliste de couleurs.
Car ici, tout nous parle de POUVOIR…
L’être humain est là triplement broyé. Le prisonnier au centre, croupit dans le secret de l’infâme. Le temps pour lui ne passe plus, il stagne… Il semble pris en étau, de part et d’autre, par une composition dynamique en plongée déformante : le pouvoir vient d’en haut… Deux obliques à gauche et à droite témoignent du rouleau compresseur étatique avec ses capacités monstrueuses d’acharnement. Seul son œil, pris entre deux barreaux rouges verticaux, piliers symboliques, est statique. Son bleu, en contraste total avec le rouge sang dominant, apporte un peu de liberté céleste.
Dans le reflet de cet œil où persiste une intensité dramatique, au loin, est-ce un levé de soleil ou une insurrection qui pointe à l’horizon ? L’espoir de la vie s’ancre encore dans ce regard qui semble comprendre que là-bas, au loin, quelque chose se passe qui va changer ce monde. Tout le thème de ce triptyque se résume finalement à ce minuscule reflet. Seule étincelle de vie et de liberté de cette immense et terrible triple scène.
L’Art s'affiche

l’art en grand, l’art pour tous !
Une gigantesque exposition d’art contemporain en 4mx3m dans les rue et les boulevards de la ville. Un événement culturel exceptionnel !
À la question : « l’art est-il élitiste ou populaire ? » Antoine Vitez (grand homme de théâtre) répond : « L’art doit être élitaire pour tous ». Que nous dit cet oxymore au néologisme subtil et engagé ? Qu’il eut, sa vie durant, le désir de concilier « la quête de création expérimentale » avec un très haut niveau d’exigence artistique, et la noblesse d’une forme d’art populaire qui se situe à l’opposé du « racolage ». Ce populaire-là, certes parfois plus difficile d’accès, peut néanmoins permettre à chacun, quel qu’il soit, d’entrer en résonance avec une expression qui, loin de le considérer comme un simple consommateur, l’invite à sonder ce qu’il y a de beau, de meilleur, et de plus profond en lui.
Pour cela,Pascal di Péri souhaitait faire sortir l’art des lieux habituels d’exposition en installant une exposition dans le quotidien des gens : offrir au plus grand nombre la possibilité d’être au contact de l’art…
Ses recherches en art digital permettait d’envisager une extrapolation à une échelle importante.
Il a collaboré avec un afficheur (PROMOVIL) pour créer un événement culturel citoyen..
Une commande de l’Etat
« Les aveux de la pierre »

l’art en grand, l’art pour tous !
L’Etat français par l’intermédiaire du Centre des Monuments Nationaux a offert un lieu exceptionnel à Pascal di Péri.
Le lieu qu’il a investi fait maintenant parti des centres d’intérêts importants du Château d’Angers.